Les 10 échecs courants des projets RSE et comment les éviter
La mise en place d’une démarche RSE semble une évidence stratégique. Pourtant, de nombreuses entreprises échouent faute de structuration et de pilotage efficace.
Un projet RSE n’est pas une simple initiative annexe. C’est un projet à part entière, qui nécessite un cadrage précis, une gouvernance claire et un suivi rigoureux. Sans ces éléments, les efforts se dispersent et l’impact reste limité.
Voici les 10 erreurs les plus courantes dans les projets RSE et comment les éviter.
1️⃣ Un manque de sponsorship interne
Le problème
Un projet RSE sans un sponsor fort n’aura pas de poids dans l’organisation. Il risque d’être perçu comme un projet secondaire, déconnecté du business.
La solution
Identifier un sponsor au sein de la direction qui pourra porter le projet et lui donner du crédit.
Relier les objectifs RSE aux priorités stratégiques de l’entreprise.
S’assurer que la direction communique activement son engagement.
Un accompagnement externe permet souvent de structurer les attentes et le discours du sponsor, en alignant la démarche RSE avec les enjeux business et en apportant des éléments factuels pour appuyer la décision.
2️⃣ Des objectifs flous ou irréalistes
Le problème
Beaucoup d’entreprises se fixent des objectifs RSE vagues (“être plus responsable”) ou inatteignables (“devenir neutre en carbone en 2 ans sans plan concret”). Résultat ? Désillusion et démobilisation.
La solution
Définir des objectifs précis, mesurables et réalistes (ex. : réduire de 20 % les émissions de CO₂ en 5 ans).
Aligner ces objectifs avec les moyens disponibles.
Communiquer sur les gains progressifs plutôt que sur une transformation brutale.
Un cadrage rigoureux en amont permet d’ajuster les ambitions aux ressources et contraintes de l’entreprise, en évitant les promesses intenables et en donnant une feuille de route claire.
3️⃣ Une approche trop descendante, sans adhésion des équipes
Le problème
Si la RSE est vue comme une contrainte imposée d’en haut, elle génère du rejet. Les salariés ne s’investissent pas et l’impact reste limité.
La solution
Co-construire la démarche avec les équipes dès le début.
Mettre en place des groupes de travail pour que les collaborateurs aient un rôle actif.
Valoriser les initiatives terrain et impliquer des ambassadeurs internes.
Travailler avec un acteur externe permet de faciliter l’adhésion en impliquant toutes les parties prenantes de manière neutre et structurée. Une conduite du changement efficace assure une meilleure appropriation des initiatives.
4️⃣ Un périmètre trop large et mal défini
Le problème
Certaines entreprises veulent agir sur tous les fronts (environnement, inclusion, éthique…) sans priorisation. Cette dispersion nuit à l’impact et les efforts s’éparpillent.
La solution
Délimiter un périmètre clair (ex. : priorité à la décarbonation pour les 3 prochaines années).
Définir des actions concrètes et réalisables plutôt qu’une grande vision floue.
Cadrer le projet avec un regard extérieur pour éviter les angles morts.
Une analyse experte et un cadrage structuré dès le départ permettent de prioriser efficacement et d’éviter de se disperser sur des actions secondaires.
5️⃣ L'absence de suivi et de pilotage
Le problème
Sans indicateurs clairs et sans suivi régulier, il est impossible de mesurer l’avancement et les résultats restent flous.
La solution
Définir des KPI RSE adaptés (ex. : % de réduction d’émissions, taux d’engagement des salariés…).
Suivre ces indicateurs régulièrement et adapter la stratégie en fonction des résultats.
Rendre compte de l’avancement auprès de la direction et des équipes.
Avoir un chef de projet dédié, même à temps partiel, permet de structurer le suivi, de piloter les indicateurs et de s’assurer que la trajectoire est maintenue sur le long terme.
6️⃣ Une gouvernance floue ou inexistante
Le problème
Si personne ne sait qui pilote la RSE, chacun attend que l’autre s’en occupe. Résultat : rien ne bouge.
La solution
Désigner un responsable identifié qui coordonne la démarche.
Définir des rôles clairs : qui décide, qui exécute, qui contrôle ?
Mettre en place des instances de gouvernance (comité RSE, réunions de suivi).
L’animation d’un comité de pilotage (COPIL) par un tiers permet de garantir une neutralité et d’assurer un suivi méthodique sans laisser le projet s’essouffler.
7️⃣ Un manque de moyens dédiés
Le problème
Trop d’entreprises pensent que la RSE peut se faire sans budget ni ressources.
La solution
Allouer un budget dédié à la démarche RSE.
Définir les ressources humaines nécessaires (responsable RSE, consultants…).
Former les équipes pour qu’elles montent en compétence.
Externaliser un responsable RSE à temps partiel permet d’avoir une approche performante et adaptée aux contraintes budgétaires des PME.
8️⃣ Une communication inadaptée ou inexistante
Le problème
Sans communication, les efforts restent invisibles. Trop de communication sans actions solides crée un risque de greenwashing.
La solution
Communiquer avec transparence en valorisant des actions concrètes.
Valoriser les avancées progressives pour maintenir la motivation.
Une conduite du changement efficace permet de faire adhérer les équipes et d’éviter que la communication soit perçue comme purement marketing.
9️⃣ Une approche trop isolée et pas assez transverse
Le problème
Si la RSE est portée uniquement par un service isolé, elle reste déconnectée du reste de l’organisation et peine à s’intégrer durablement.
La solution
Travailler en transversalité avec tous les services (RH, finance, production…).
Intégrer la RSE dans les processus existants (ex. : achats responsables dans la politique achats).
Valoriser la RSE comme un levier business et non comme une simple contrainte.
Un acteur externe apporte une vision globale et neutre, ce qui facilite l’intégration de la RSE dans l’organisation et renforce son adoption par toutes les équipes.
🔟 Une vision court-termiste, sans ancrage dans la stratégie
Le problème
Si la RSE est perçue comme un effort ponctuel, elle n’aura aucun impact durable.
La solution
Intégrer la RSE dans la vision stratégique de l’entreprise.
Travailler sur une feuille de route à long terme avec des étapes intermédiaires.
Assurer une amélioration continue pour affiner la démarche dans le temps.
Une approche basée sur l’amélioration continue permet d’ancrer la RSE dans une dynamique durable et adaptée à l’évolution des enjeux.
Conclusion : Marmott, un partenaire clé pour réussir vos projets RSE
Les projets RSE ont besoins de trois compétences pour réussir : gestion de projet, amélioration continue et conduite du changement.
C’est précisément ce que propose Marmott : un accompagnement pragmatique et sur-mesure pour sécuriser la réussite de votre projet RSE, en évitant les erreurs les plus courantes.
Un cadrage solide pour éviter la dispersion Nous aidons à structurer vos objectifs, prioriser les actions et cadrer votre projet afin qu’il soit aligné avec votre stratégie et vos ressources.
Une gouvernance claire pour garantir l’engagement Nous mettons en place un COPIL structuré, animé par un expert neutre, garantissant une prise de décision efficace et un suivi rigoureux.
Un pilotage opérationnel et un suivi continu : nos chefs de projet RSE externalisés à temps partiel assurent un suivi agile et méthodique, en s’intégrant directement dans votre organisation pour piloter la démarche.
Une approche transverse et une conduite du changement efficace : grâce à notre posture externe, nous facilitons le dialogue entre les services, levons les freins internes et favorisons l’adhésion des équipes via une méthodologie de conduite du changement éprouvée.
Une vision long terme et une amélioration continue : nous ne nous contentons pas de poser des bases, nous vous accompagnons sur la durée pour ajuster, mesurer et faire évoluer votre stratégie RSE en fonction des résultats obtenus.